Mediation

Politique Culturelle
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MJC Villeurbanne et MJC Montchat.
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Lycée Fernand Forest à Saint Priest, Lycée Ella Fitzgerald à Saint Romain en Gal
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Collège Henri Barbusse à Vaulx en Velin, Collège Molière à Lyon 8, Collège Raoul Dufy Lyon 3, Collège La Clayette (71800)
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Ecoles Primaires à Tassin en partenariat avec l’Atrium. Ecoles primaires Plateau, Géranium, Grande Terre, Brassens, de Feyzin. Ecole Elémentaire Cavenne de Lyon7
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Université INSA, Lyon 1
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Médiathèque de la MLIS et du Rize à Villeurbanne ; Médiathèque de Lyon Vaise, La Mémo de Oullins, Médiathèque le « 20 » Champagne au Mont d’or,
L'innovation n'est rien sans accessibilité. Grâce à l'apport de compétence sociologique, ZedIKa tente de rendre davantage accessible la pratique ou l'écoute de création audio-visuelle. Ainsi elle privilégiera dans la pratique les logiciels audio ou vidéo libre de droit et gratuit. Cherchera a être à l'écoute de son action sur le public et inventer de nouveaux outils.
Les artistes
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L'artiste de Zedika a un rôle médiateur important quels que soient les publics. La politique de médiation culturelle peut varier selon les structures avec lesquelles l'intervenant travaille.
Cependant de manière générale la politique culturelle de Zedika s'oriente le plus vite possible vers un accès à la pratique musicale et artistique, et donc surtout à la création, en privilégiant les logiciels gratuits et libre de droits. Le jeu et le plaisir surviennent en tout premier lieu. De cette base surprenante jaillit alors une mise en confiance du public, une prise de conscience de ses capacités créatives et artistiques sans pour autant qu'il soit nécessaire de posséder (par exemple concernant la musique) des notions de solfèges au départ ou de jouer d'un instrument de musique acoustique (guitare, piano, etc…).Le seul et unique solfège de départ est sonore :- « Comment es-tu parvenu à faire cela ? »- « Je joue les sons qui s’aiment… » (Mozart)
C'est aujourd’hui un travail d'agencement sonore grâce à l'ordinateur ou d'autres matériaux électroniques. Il est possible de prendre le contrôle et de jouer avec des pianos, des guitares, des violons, des batteries, bref, des orchestres entiers, et plus encore avec les sons de synthèses. Il y a parfois au sein des ateliers la possibilité de faire de la prise de son, d'une ou plusieurs voix, ou bien d'un instrument de musique acoustique selon les compétences du participant.
Selon le dispositif mis en place, d’autres disciplines artistiques peuvent rentrer en ligne de compte (Théâtre d’improvisation, bruitage, vidéo…etc)
La contrainte féconde
Quelle que soit la structure d'accueil de l'atelier, l'objectif est parfois pour l'artiste de proposer, en concertation avec les partenaires de terrain, une contrainte adaptée au public. Celle-ci autorisera un champ de possibilités plus ou moins large et permettra l'éveil de la créativité. L’éventualité d’une contrainte de départ permet d’établir le même fil conducteur pour chaque participant. La contrainte peut être une participation à une thématique ou une contrainte matérielle (faire de la musique pour un film, chacun utilise les mêmes sons pour sa création).
Ça sert à quoi ?
Ces pratiques musicales développent la capacité d'organisation, la valorisation et la reconnaissance, la capacité de jugement critique. « La culture c'est précisément cela, et cela seul, qui permet aux jeunes de penser par eux-mêmes, qui les délivre de croire sur parole, qui leur fait comprendre que l'esprit n'est jamais tenu d'obéir. [...] On saisit déjà cette tendance dans les premières impulsions de l’enfant : il veut voir des choses dont il soit lui-même l’auteur ; et s’il lance des pierres dans l’eau, c’est pour voir les cercles qui se forment et qui sont son œuvre dans laquelle il retrouve comme un reflet de lui-même. » Alain (Philosophe)
- La capacité de prise d'initiative. L'expression de soi, sous le regard des autres ou non. Il s'agit d'acquérir une confiance en soi. « Ce n'est pas l'art qu'il s'agit d'aimer, mais de s'aimer soi-même, transformé par lui ». Alain Bosquet (Poète)
- Il est aussi nécessaire de développer l'écoute de l'autre. « Savoir être n’est pas un art individuel » Pierre Emmanuel (Sociologue).Et c’est précisément cela auquel on peut faire référence lorsque l’on parle de « lien social ». Les pratiques musicales de Zedika vont indéniablement dans ce sens. Aider à développer un sens des responsabilités envers les êtres humains parmi lesquels l'élève ou le participant vit.
- L'idée du "jeu" est omniprésente pour tous les ateliers musicaux proposés. C'est une notion médiatrice d'apprentissage et de plaisir essentiel. « Le jeu entraîne immanquablement une atmosphère de délassement ou de divertissement. Il repose et il amuse [...] et chaque jeu renforce, aiguise quelque pouvoir physique ou intellectuel. Par le biais du plaisir et de l'obstination, il rend aisé ce qui fut d'abord difficile ou épuisant [...] on lutte contre l'obstacle et non contre un ou plusieurs concurrents ». Roger Caillois (Sociologue).
- Pour nous, la musique est un objet transitionnel, un "objet subjectif" capable d'assurer la communication de soi avec l'extérieur. « Le jeu est alors de maîtriser un monde perturbant mais un monde dont on hérite, dans lequel il faudra bien, tôt ou tard, devenir acteur...le jeu est initiation à la société ». Louis-Jean Calvet (Sociologue).
Quelle méthode ?
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Respect, Ecoute, Création...
Selon la configuration du projet ZedIKa tente d’adopter une méthode de création adaptée. Le mode autoritaire supprime l'initiative et génère l'anxiété, alors que le mode du "laisser-faire" supprime les repères et engendre l'angoisse. Sans doute le mode démocratique, en réduisant les tensions, délivre l'espace de vie favorable à l'adaptation aux situations diverses et à la créativité. Il s'agit de créer un climat de confiance, où l'intervenant ne se place pas en être omniscient, dans une relation maître/élève, mais plutôt en tant que leader ou capitaine. Il est le facilitateur ou accompagnateur. Car le but n'est pas d'acquérir des connaissances mais d'acquérir la capacité d'acquérir des connaissances. Selon le dispositif mis en place, et en concertation avec la structure d’accueil, l’animateur peut favoriser dans une certaine mesure une dynamique de groupe. « le groupe permet au sujet d'oser, de se risquer à être créateur [...] Il en résulte que le fait d'enseigner n'est pas seulement le rôle d'une personne, mais il devient la fonction d'un groupe dans son ensemble » Jean-Paul Resweber (Sociologue)..
Une visibilité adaptée au projet
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Il faut être prudent à l'égard de projets imposant une "restitution", comme une représentation sur scène du travail effectué, ou la réalisation d'un support sonore comme un disque ou un DVD. Cela peut devenir un frein à la créativité personnelle si l'artiste perd de vue l'essentiel : à savoir l'expression des participants. Car l'objectif peut parfois passer avant la pratique des participants.
Cela peut devenir un compromis délicat. Car l'artiste peut-être tenté d'aider ou de s'impliquer plus qu'il ne faut afin d'obtenir un objet qu'il estimera de meilleur qualité au détriment de la participation des personnes concernées. Il doit nécessairement y avoir de la part de l'intervenant une forme de désintéressement quant à la réalisation d'un support ou n'importe quelle forme de restitution du travail réalisé. Il faut donc être prudent quant à la demande d'objectif "concret". Cette démarche peut être expliquée auprès des partenaires. Ainsi l’artiste peut réfléchir à une restitution du travail réalisée de manière adaptée par rapport aux participants et à la structure d’accueil du projet. Il choisit, en concertation, si besoin, un mode de visibilité adapté.
Il s’agira de trouver le bon équilibre entre la participation de chacun et la réalisation d’un « objet » final qui puisse être valorisant. « La culture ça se vit, ça se ressent, mais en aucun cas ça se mesure ». Jean-paul Baillargeon (Sociologue). Ainsi ZedIKa s'attachera à adapter ou inventer un dispositif d'évaluation pertinent.

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